D’elle,
on dit qu’elle est irréelle, que ses pas ne laissent pas de traces
que les chemins qu’elle empreinte se dérobent sous ses pieds
que ses mouvements sont des illusions, ses mots du vent
et son rire des étincelles
On raconte aussi qu’elle glisse sur le temps, sans le reconnaître
que ses yeux clairs transpercent les âmes
et les changent à jamais
On dit encore qu’elle regarde le monde de loin
que lorsqu’elle elle pose un pied sur cette terre
ce n’est que l’histoire d’un instant
On dit bien sûr que son corps n’écoute que son cœur
qu’elle s’abandonne souvent à l’amour
qu’elle aime la puissance des hommes
et que lorsqu’elle leur livre son corps
elle leur dévoile aussi leurs secrets
Comment la rencontrer ?
ou la fuir ?
Mante fantasmée qui attire par l’élégance de son corps offert à qui veut trépasser. Convoitise amère et boulimique.
J’aimeAimé par 1 personne
Intéressant, intéressant, même si je la trouve bien sévèrement jugée 😉
J’ai volontairement omis les adjectifs ou les tournures définissant sa valeur;
chacun la percevra donc dans sa blancheur ou dans sa noirceur… selon ses désirs et ses craintes.
Merci pour vos commentaires, j’apprécie beaucoup votre participation. Bonne journée.
J’aimeAimé par 1 personne
Le Féminin Sacré ? En chacun.e de nous ? 😉 ❤
J’aimeAimé par 2 personnes
Avis de femme… sacrément féminine !
J’imagine que ce n’était pas des questions 😉
J’aimeAimé par 1 personne
je suis venue, j’ai dégusté, je suis sans mots… mais je reviendrai avec mes fantasmes.
Caty
J’aimeAimé par 3 personnes
Flattée et surtout touchée par le plaisir que vous y avez pris. Merci et à très bientôt, alors. ar
J’aimeJ’aime
« les chemins qu’elle empreinte » , joli néologisme entre emprunter, imprimer et étreindre !
J’aimeAimé par 2 personnes
les musique des mots…
très belle journée.ar
J’aimeJ’aime
Sous rire mante à l’ô, elle grenade in en des goûts qui pillent…
N-L
J’aimeAimé par 1 personne
menthe à l’eau et grenadine, c’est joli ! Merci.
J’aimeJ’aime
Remarquable souplesse des mots pétris comme la terre sous les mains du sculpteur. C’est superbe !
J’aimeAimé par 2 personnes
Extrêmement flattée, venant de vous. A chacun son langage pour exprimer le corps et le désir qu’il suscite. Le vôtre est sublime. J’aimerais beaucoup voir quelques unes de vos oeuvres.
J’aimeAimé par 1 personne
« Je ne cherche pas, je trouve » disait Picasso, Personnellement je cherche surtout !Vous avez raison et j’apprécie votre frustration, car effectivement la particularité de la sculptures c’est qu’elle n’existe que dans l’espace en 3D, pour la toucher avec les yeux, voire avec les mains. La photographie est donc réductrice. Vous êtes la première à me faire cette remarque sur ce blog. Je peux vous inviter à venir les voir mais il faudra vos rapprocher de Lille 😉
J’aimeAimé par 1 personne
regarder une sculpture en photo, c’est comme l’amour épistolaire, je dirais. Il manque presque tout, sauf l’imagination. Par contre, Lille c’est vraiment loin, je suis du Gard. Si jamais vous exposez par là, faites-le moi savoir. Bien à vous. ar
J’aimeAimé par 1 personne
avec plaisir et au plaisir d’autres échanges!
J’aimeAimé par 1 personne
Il y a quelque chose de la Lorelei… C’est un joli poème!
J’aimeAimé par 1 personne
la Lorelei ? pouvez-vous m’éclairer ? Contente que ça vous plaise et merci pour le lien. A bientôt. ar
J’aimeAimé par 1 personne
Voilà, j’imagine que vous parlez de La Loreley d’Apollinaire, celle-ci :
http://www.toutelapoesie.com/poemes/apollinaire/la_loreley.htm
J’aimeJ’aime
C’est une figure de la mythologie allemande. Une femme aux longs cheveux, à la beauté envoutante, qui apparaissait sur un rocher précis, au dessus du Rhin (il me semble). Elle ensorcelait les marins… Il y a un poème d’Apollinaire magnifique à ce sujet dans Alcools: http://www.toutelapoesie.com/poemes/apollinaire/la_loreley.htm
J’aimeAimé par 1 personne